Mercredi 27 août dernier, à l’université d’été du Medef, dans le cadre d’une conférence sur le private equity, les hedge funds et les fonds souverains, j’ai eu l’occasion de poser la question suivante :

"Pourquoi, lorsqu’on parle de ressources financières longues pour l’entreprise, évoque-t-on uniquement le capital ?"

En effet, le marché obligataire (l’obligation est un emprunt généralement à moyen terme, assorti d’un taux d’intérêt, dont le principal est remboursable à l’échéance) s’est fermé aux entreprises moyennes dans les années 1980.

Pourtant, il s’agit d’une ressource non-dilutive pour l’actionnaire, et moins chère que l’equity !

De nombreux facteurs ont probablement concourus à cette disparition : création du cartel bancaire, faillites des groupements obligataires, import du private equity sur nos rivages, incompréhension des mécanismes du capitalisme par les entrepreneurs… ce serait trop long de les détailler ici.

En fait, ce qui m’intéresse c’est d’aider à réintermédier le financement d’entreprise et le marché obligataire. Il est temps de se mobiliser sur ce thème, à l’heure où les banques se retrouvent contraintes d’alléger leur participation aux projets des entrepreneurs.

Nous en reparlerons donc certainement ici, et dans d’autres lieux. Après tout, les chaudes félicitations des entrepreneurs présents dans la salle – dont certains avaient bénéficié de financements de ce type – sont un rappel de plus que la cause doit être juste…

Patrick

PS : n’hésitez pas à contribuer / me contacter : toutes les pistes sont les bienvenues !